Le gang des « Pleureuses »

Ceux qui me connaissent un petit peu savent que je suis un passionné de sport en général. Ceux qui me connaissent encore un peu mieux savent que le rugby et surtout le football font partie de mes sports favoris. Et enfin ceux qui me connaissent vraiment savent que si je devais choisir 2 têtes à claques dans le monde du sport, ça serait sans aucun doute possible Jean-Michel Aulas (le président du club de foot de Lyon) et Max Guazzini (le président du club de rugby de Paris).

Leur point commun : ce sont de vrais pleureuses, au sens propre du terme. Leur spécialité : ne pas hésiter à venir se plaindre devant la presse pour dénoncer les complots qui touchent quotidiennement leur club respectif, etc. Leur principal caractéristique : ils ont une mémoire digne d'un poisson rouge.

Dernier exemple en date signé Guazzini (et c'est d'ailleurs cet exemple qui me fait réagir, fallait que ça sorte :-) :

Samedi prochain, au stade de France, a lieu le choc du championnat Paris vs Stade Toulousain. Mais, petit problème, pour des raisons de surcharge du calendrier, l'entraîneur toulousain a décidé d'envoyer l'équipe-bis à Paris. C'est alors qu'intervient Guazzini :

« Toulouse ne parviendra pas à gâcher notre belle fête... Le problème avec Toulouse, c'est qu'ils pensent être la capitale du rugby. Pardon d'exister! Il y a aussi Clermont, Biarritz, le Stade Français et bien d'autres encore. Je pense que leur jalousie est mal placée et qu'ils devraient se réjouir qu'il n'y ait pas qu'une seule ville de rugby en France »

L'argument peut sembler à première vue valable. Sauf que, rappelez-vous, ces gens-là ont une mémoire à très court terme. Et pourtant, il ne faut pas se remémorer un évènement datant de l'avant-guerre. Non non. C'était il y a 3 jours. Paris se déplaçait à Clermont pour un autre choc du championnat. Et la, vous n'allez peut-être pas me croire, mais Paris avait décidé d'envoyer son équipe-bis à Clermont... pour des raisons similaires à celle de l'entraîneur toulousain. Résultat final : une parodie de match de rugby pour une victoire de Clermont 50 à 12.

Le plus fort dans cette histoire, c'est que ces personnes (Aulas, Guazzini) sont capables d'aller devant les journalistes, et de faire croire à tout le monde que c'est eux les pauvres victimes... Pathétique...


Enfin bref, allez le Stade, le vrai (Toulousain évidemment :-) ).

A bientôt

Jérem'